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10 avril, 2012 miniaturisons les boussoles! classé dans : chuis ecolo ou bien? — garofanorosso @ 8:37 encore un papier trouvé dans le nouvel obs de la semaine dernière (à croire qu’ils deviennent presque écolos! on peut rêver, non?!) ce papier de fabien gruhier nous raconte que l’inra a pu apporter la preuve que les pesticides type cruiser ou gaucho sont responsables de la disparition des abeilles (et de la nôtre proche, je te le rappelle… ). les chercheurs en effet ont équipé les abeilles de micro puces et ont étudié leurs déplacements. 650 bébêtes ont été pucées. on a fait avaler à la moitié d’entre elles 1.34 milliardième de gramme de sirop de pesticide (dose très largement en dessous de la dose létale) et on les a toutes lâchées à 1km de leur ruche. résultat des courses: les abeilles »traitées » ont 2 à 3 fois plus de risques de se perdre et de ne jamais retrouver le chemin de leur ruche. si le pesticide ne tue pas directement les abeilles, il leur fait perdre leur fameux sens de l’orientation, et on sait qu’une abeille sans sa ruche est une abeille morte. sans compter que si de nombreuses abeilles ne rentrent pas au bercail avec leur précieux chargement, la ruche n’aura plus à manger et ce sera également la mort pour toute la colonie. ce résultat effrayant a été publié dans la revue britannique science et a été corroboré par une autre étude menée elle sur des bourdons. eux aussi, même exposés à de très faibles doses de pesticide, perdent tout bonnement leur capacité à générer de nouvelles reines, ce qui conduit de facto à la mort de l’espèce. ici, un lien reprenant ces propos. http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2012/03/29/le-cruiser-fait-perdre-le-nord-aux-abeilles/ 4 commentaires -- 8 avril, 2012 on verra les étoiles? classé dans : chuis ecolo ou bien? — garofanorosso @ 6:28 je t’en parlais il y a longtemps, de mon émerveillement devant (enfin sous!) le ciel étoilé de la campagne corrézienne où j’étais allée passer un week end. la ville et ses lumières intempestives nous ont privés de ces joyaux célestes. mais peut-être que bientôt, nous, urbains, aurons aussi la chance de pouvoir observer les étoiles depuis nos fenêtres car je viens de lire dans un minuscule entrefilet du nouvel obs de cette semaine que le gouvernement préparerait (conditionnel évidemment) un arrêté visant à interdire l’éclairage des commerces la nuit entre 1h et 6h du matin. et ce à compter du 1er juillet. c’est la première fois que je lis cette info, et je ne suis pas certaine que les échéances électorales soient tout à fait étrangères à cette prise de consience écologique et économique… mais bon, si ça pouvait se faire, je serais ravie. et je ne serais pas la seule, car arrêter d’éclairer les banques et les magasins de fringues nuitamment représenterait une économie correspondant à la consommation de 260 000 ménages, presque 2 limoges… ca donne un peu à réfléchir…. sous les étoiles! a suivre donc. 2 commentaires -- 6 avril, 2012 des mangues et des chataignes et des citrons! classé dans : chuis ecolo ou bien? — garofanorosso @ 9:04 une éternité que je ne t’ai pas parlé de mes petits arbrounets qui poussent dans ma cuisine: le manguier prince du sang, le chataignier, sans-culotte, qui veut renverser le pouvoir en place, le tout sous le regard un peu indifférent des frères citronniers, qui suivent le sens du vent sans trop se mouiller quand même! ah la la. ben tout ce petit monde va très bien. et je pense que le trône de manguier iii prince du plan de travail n’est pas encore prêt à tomber, malgré les audaces de la chataigne. il a végété tout l’hiver, mais voilà qu’il me fait 4 petites feuilles nouvelles qui me comblent d’aise! je vais donner un coup de pouce au prétendant de la roture, en le changeant de pot et de terre, histoire de lui redonner une nouvelle vigueur, et faire de même avec les deux derniers survivants de mon expérience « agrumes », les deux derniers citronniers qui me restent. voilà donc la petite famille : 2 commentaires -- 30 mars, 2012 mandingo classé dans : tu l'as lu toi? — garofanorosso @ 7:57 mandingo, ça veut dire mandingue. les mandingues sont un peuple d’afrique de l’ouest (actuel mali). et mandingo est un roman, écrit par kyle onstott. un roman d’une dureté extrême sur l’esclavage. c’est mon ami jean marie (son blog est là : http://www.passage1.com/ ) qui m’ avait recommandé ce bouquin, me prévenant quand même de la teneur du texte. et bé, je n’ai pas été déçue! alors, rapidement, ça raconte l’histoire d’une plantation de coton où warren maxwell et son fils hammond « élèvent » des esclaves. c’est un élevage, comme un haras. onstott raconte la vie de cet élevage avec un langage presque parlé, et surtout avec des mots qu’on n’emploie que pour parler des chiens ou des chevaux. les esclaves sont considérés comme des animaux. on parle d’étalons, de reproducteurs, de mâles et de femelles, de petits, de noirs de combat… on fait naître des enfants pour les vendre, on ne garde les femelles que tant qu’elles sont fécondes, après, hop, à la réforme, on sélectionne la « race », les mandingues, les plus beaux spécimens selon les maxwell, on fait accoupler le fils, la mère et la soeur, pour avoir des pur-sang… bref, on est dans le sordide, l’immonde, l’insupportable du début à la fin. au milieu de cette ignominie, il y a de l’amour, entre le fils blanc du propriétaire et une esclave noire, croisé avec un mariage sans amour, de la trahison, de la vengeance, de la cruauté… un roman dans tout ce qu’il a de passionnant. mais la véritable violence, c’est dans la façon qu’a onstott de parler des esclaves, en mettant dans la bouche des blancs du roman des mots que l’on n’emploie effectivement plus que pour des animaux. c’est insupportable, honnêtement. mais par ce biais, il parvient à nous montrer toute l’abomination de l’esclavage d’abord, et du racisme ensuite. les blancs de ce roman « aiment » « leurs » (les guillemets sont indispensables là ) noirs, comme on aime ses chiens, de la même manière, les flattant, les récompensant, les corrigeant, comme on le fait avec des animaux qu’on aime, certes, mais comme des animaux quand même… onstott était éleveur de chiens, lui même, et ça se sent dans son roman. il parvient à nous montrer toute l’horreur de la condition d’esclave, sans utiliser la facilité de la violence qu’on trouve souvent dans ce genre de récit. là, une seule scène est d’une extrême cruauté, mais tout le bouquin est comme une coulée de plomb fondu dans la gorge. je le recommande vivement. evidemment. 2 commentaires -- 29 mars, 2012 alors, ce palmarosa? classé dans : confort — garofanorosso @ 8:50 la dernière fois que je suis venue te causer un peu ici, je te racontais mes mésaventures hormonales et les remèdes naturels que je comptais employer pour me soulager. alors, donc, la tisane de sauge, j’ai pas encore testé, tant je pense que c’est ignoble et immonde et vomitif (déjà qu’à la base, je n’aime pas les tisanes, ça ne va pas aider, c’est sûr!). mais l’huile de palmarosa, j’avoue que j’en suis contente. je n’ai pas encore eu de suées nocturnes ce mois-ci, malgré les températures plus qu’estivales de cette fin mars et la courbe de mon cycle. je me tartine chaque soir de lait bio agrémenté de quelques gouttes d’huile, ça sent bon, et je ne sue pas. alors, bon, est-ce lié? réellement? je ne saurais le dire, et je me garderais bien de tout triomphalisme. cependant, je teste depuis le début de la semaine cette huile en guise de déodorant. le test ultime, ce fut hier: soleil, chaleur et top en synthétique! le mélange de l’horreur ! et ben, rien, en fin de journée, rien que ce parfum un peu entêtant de palmarosa. j’étais très agréablement surprise. et du coup, là, je remplace donc mon déo pas bio (bouh!) par une goutte d’huile dans un peu de lait corporel, et ça le fait grave. donc, résultat des courses: pour le moment, palmarosa : 100% de satisfaction. a suivre… 2 commentaires -- 16 mars, 2012 palmarosa classé dans : chuis ecolo ou bien? — garofanorosso